Conférences 2020


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Conférence du samedi 10 octobre 2020



Le Val Notre-Dame. 

Une abbaye face à ses archives (XIIe-XVIIIe).

Madame Marlène Hélias-Baron, ingénieure de recherche, travaille à l’institut de recherche et d’histoire des textes médiévaux et imprimés anciens (IRHT) dans le cadre du CNRS, depuis 2014.

Madame Marlène Hélias-Baron, ingénieure de recherche, travaille à l’institut de recherche et d’histoire des textes médiévaux et imprimés anciens (IRHT) dans le cadre du CNRS, depuis 2014.

Spécialiste de diplomatique médiévale et de paléographie latine, elle a commencé ses travaux en l’an 2000, avec la préparation d’une thèse consacrée à la diplomatique cistercienne au XIIe siècle, en particulier sur les pratiques de l’écrit des abbayes de La Ferté, Pontigny, Clairvaux et Morimond, après avoir longtemps travaillé sur les documents écrits des abbayes bourguignonnes, notamment celle de Reigny. Puis elle s’est tournée vers les livres d’archives : cartulaires, censiers, rentiers et autres livres de gestion des institutions religieuses parisiennes et franciliennes.

C’est dans ce cadre qu’elle s’est intéressée à nos abbayes cisterciennes parisiennes, en particulier celle de l’abbaye du Val Sainte-Marie, à Mériel.

Pas besoin d’être un grand spécialiste pour accéder aux explications pédagogiques et illustrées grâce auxquelles Marlène Hélias-Baron nous révèlera les techniques de la recherche, du classement, de la conservation  et de l’utilisation des documents d’archives, spécifiques à chaque abbaye, et, en l’occurrence, à celle du Val.




Conférence du samedi 7 mars 2020


Royaumont au XIXe siècle, la renaissance d'une abbaye

Nathalie Le Gonidec, responsable des archives de la Fondation Royaumont et de la bibliothèque Henry et Isabel Goüin est la mieux placée pour nous commenter certains des documents sur lesquels elle veille avec grand soin.

              Édifiée « hors du monde » en 1228, l’abbaye de Royaumont devint, après la Révolution, une usine florissante, en même temps qu’un lieu de villégiature touristique et mondain.

    Déserté en 1791, le site acquit bientôt le statut de « hameau » - 319 personnes y vivaient en 1817 - avant de se refermer à nouveau, en 1869, pour abriter en ses murs un noviciat de religieuses. 

    Cette conférence, illustrée par de nombreux documents d’archives, s’attachera à expliquer les diverses mutations - architecturales, sociales, économiques - qui ont bouleversé le destin de l’ancien monastère mais qui ont contribué, sans aucun doute, à la sauvegarde de la plus grande partie de ses bâtiments.




Conférence du samedi 15 février 2020


Les vicissitudes de la plaine de Pierrelaye aux XIXe et XXe siècles

Béatrice Cabedoce, chargée de recherche en histoire sociale au Conseil Départemental

du Val-d'Oise

          En 1899, les eaux usées de la Ville de Paris viennent irriguer les tout nouveaux champs d’épandage de la Ville de Paris à Méry et Pierrelaye. Une ferme est aménagée à la Haute-Borne. Les cultivateurs locaux adoptent des pratiques culturales spécifiques. Les saisonniers affluent.

     Le principe d’épuration agricole, qui se met alors en place, modifie les structures de cet espace auparavant peu fertile. Mais des rapports conflictuels s’instaurent entre la capitale et sa banlieue chargée de recycler les déchets de la ville et de produire pour nourrir le Ventre de Paris.

     C’est tardivement en 1995 que des études officielles mettent en évidence une pollution du sol aux métaux lourds. Les cultures maraîchères sont alors interdites. Fragilisé par la pression foncière liée à la proximité de Cergy-Pontoise, le site est déserté. 

     Finalement, dans le cadre du Grand Paris, les collectivités concernées ont décidé d’aménager de toutes pièces sur la plaine une forêt de 1000 hectares. Les premiers arbres ayant été plantés à l’automne dernier, il devenait fort intéressant de récapituler comment, en un siècle, on en est arrivé à cette décision à la fois écologique, économique, et sanitaire.




Conférence du samedi 18 janvier 2020


Si l'histoire du plâtre en Île de France m'était contée

Vincent Farion, responsable du musée du plâtre de Cormeilles-en-Parisis, administrateur de notre Société historique revient sur l'histoire des acteurs du plâtre qui ont pris place dans la mémoire industrielle de la France.

         Le plâtre est un matériau typique de L’Île-de France, issu de la transformation du gypse. Son usage s’est développé, depuis les Gallo-Romains, dans la construction, l’ornementation et l’art du moulage. 

           Avec les besoins de Paris et de sa région, une industrie du plâtre s’est mise en place au cours du XIXe siècle. Et, progressivement, au XXe siècle, les multiples petits fabricants ont été absorbés par de grandes sociétés qui ont révolutionné sa fabrication dans les années 1920 et ont normalisé les produits, dont certains sont encore en usage aujourd’hui. 

      C’est ainsi que Poliet et Chausson, Lambert Frères et Cie, Mussat et Binot, Plâtres Lafarge, ou encore la SAMC, ont dominé le marché, avant d’être eux-mêmes victimes d’une nouvelle concentration économique. 

      Après la guerre de 1939-1945 entraînant les besoins de la reconstruction, la plaque de plâtre a  révolutionné le marché avec Placoplatre, rejoint aujourd’hui par Siniat et Knauf.