Conférences 2024


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Conférence du 6 avril 2024



     Patrick Glâtre, arrière-petit-fils et petit-fils d’Adolphe et Georges Fiévé, se propose de nous raconter Pontoise par le prisme de ses aïeux, en dévoilant certaines de leurs photos les plus emblématiques et en diffusant les meilleurs moments filmés de la Gazette Pontoisienne. Une promenade dans le temps, sensible, picturale, et audiovisuelle.

     Adolphe Fiévé, ancien président de l’Union photographique de Pontoise et du Vexin, a photographié Pontoise dès 1897 et, comme de nombreux autres photographes, il s’est inspiré des impressionnistes, dont Pissarro, pour représenter le paysage. Certaines de ses photos sont devenues des cartes postales. Son fils, Georges Fiévé, était secrétaire de l’Union photographique de Pontoise et du Vexin et, dans les années 1920, a immortalisé lui aussi le patrimoine de Pontoise. En 1927 il prit une caméra Pathé Baby pour filmer la ville: la « Gazette Pontoisienne » était née.

     L’envol d’un ballon place de l’Hôtel-de-Ville, les épreuves d’aviron, la traversée de l’Oise à la nage, la fête de Septembre, la vie du collège, sont autant d’évènements filmés qui enchantaient le public pontoisien à l’heure où le journal télévisé n’était pas près d’exister ! Sa sœur, Élise Fiévé, choisira, elle, la peinture pour représenter la ville.

     Samedi 6 avril, nul doute que vous serez, à votre tour, « enchantés » !




Conférence du 9 mars 2024



   A partir du XIXe siècle et avec l’arrivée du train en 1846, les paysagistes découvrent l’Oise et ses rives préservées. Charles Daubigny, qui a grandi à Valmondois, est le premier à explorer la région. Il est suivi par de nombreux confrères, dont Jules Dupré à L’Isle-Adam, Camille Pissarro à Pontoise, Vincent Van Gogh à Auvers-sur-Oise.

   Avec son dynamisme contagieux que nous avons déjà pu apprécier, Pauline Prévot, animatrice de l’architecture et du patrimoine de Pontoise, nous fera voyager sur cette section de la rivière, à travers les toiles des peintres de l’Oise.




Conférence du 10 février 2024



     Cinquante ans après les dernières fouilles archéologiques, de 1973 à 1987, le site protohistorique et antique d’Epiais-Rhus-Vallangoujard reste quasiment inconnu des Valdoisiens. Pourtant l’État et la collectivité départementale ont uni leurs moyens pour acquérir en 1982 une importante partie de ce site, soit 8ha.  Il a été classé MH (monument historique), le 25 mars 1983.

     Si les premières découvertes remontent au XIXe siècle, en témoigne un exposé du Baron de Beurnonville à la Société historique de Pontoise et du Vexin en 1881, les choses sérieuses débutent en 1951 avec la mise au jour d’une statuette en bronze, copie d’un éros hellénistique, puis la fouille d’un bâtiment thermal (René-Louis Dupuy 1956-1960). En 1969 Philippe Simon met au jour un fanum. Et, à partir de 1973, les découvertes s’enchaînent jusqu’en 1987 : une villa à galerie façade, la nécropole, le théâtre,  la villa dite de l’éros, le « forum », et une adduction d’eau, une série de maisons gauloises, deux petites maisons romaines pourvues de caves etc. L’agglomération gauloise est ainsi reconnue sur une vingtaine d’hectares. Et il est finalement avéré que le  centre urbain gallo-romain couvre la superficie exceptionnelle d’environ 80 ha.

     Les photographies aériennes et, depuis peu, les prospections géophysiques, permettent, avec les fouilles, de dresser un premier tableau à la fois du plan, de la chronologie, et des modalités de l’occupation. C’est ce que Jean-Marie Lardy, responsable des opérations archéologiques de 1975 à 1987, nous fera découvrir le 10 février 2024.

     Grâce à son abondante iconographie documentaire, il retracera les caractéristiques de l’agglomération gauloise préromaine et les rituels funéraires de ses premiers habitants ; l’émergence du centre urbain gallo-romain au 1er siècle de notre ère, avec ses bâtiments publics; enfin la décadence de cette agglomération au 3e siècle, puis sa disparition à la fin du 4e siècle. 

     Un rendez-vous à ne pas manquer !




Conférence du 13 janvier 2024



     « Une amitié à bas bruit », c’est la phrase prononcée par Colette lors de son discours à l’Académie royale de Belgique de langue et littérature française lorsqu’elle fut reçue au fauteuil précédemment occupé par Anna de Noailles. Cette amitié est celle de deux femmes qui connurent un grand succès littéraire à leur époque. Sidonie-Gabrielle Colette (1873-1954) et Anna Elisabeth, princesse Bibesco Bassaraba de Brancovan, comtesse de Noailles (1876-1933), ont toutes deux été titulaires de la Légion d’Honneur, Colette Grand officier, et Anna commandeur, et cette dernière a participé à la création du prix Fémina. Ces deux femmes font partie des pionnières du début du siècle dernier car, nous le verrons, elles ont été des précurseurs dans de nombreux domaines. Malgré deux tempéraments plus ou moins décriés, deux styles, deux origines sociales différentes, elles ont été très liées et on retrouve dans leurs œuvres des inspirations communes.

 

     La conférencière bien connue de nous, Isabelle Joz-Rolland, professeure agrégée spécialiste du roman historique solidement documenté, nous dévoilera quelles ont été leurs enfances, leurs rapports à la nature et aux animaux, mais aussi leurs relations à l’homme et à la femme, ainsi que leurs rapports au corps, à l’écriture et au féminisme ? Quel programme pour notre première conférence 2024 !